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Tout comme la majorité des jeunes africains de mon âge, mon rêve était d’aller en Amérique. Après avoir dépensé toutes mes économies et traversé les plus grands obstacles liés à ce voyage, je m’attendais enfin au meilleur. Malheureusement la première nuit dans mon pays de rêve a été la plus longue et la plus difficile de mon existence. Ah oui J’avais passé cette nuit à la belle étoile et je mangeais dans les poubelles.

Ce témoignage pourrait aider non seulemnt les jeunes africains remplis de motivation de voyager pour les USA, peut importe le moyen et surtout à tous les prix, mais également pourrait apporter un reconfort et soutien à ceux déjà présent dans le territoire Americain mais complètement  égarés dans la jungle.

                                                                                                                                                                                                                                                    #TonRepere

Le debut de mon rêve Américain

Nous vous avions proposé dans l’article précédente, la première partie du Cauchemar du rêve américain de l’africain Bob. Nous vous conseillons de la lire si vous ne l’avez pas encore fait afin de mieux comprendre la fin de son cauchemar.

Il s’agit en fait de l’aventure d’un ingénieur qui avait tout abandonné en Afrique: sa famille, son travail et sa vie de luxe pour se rendre en Amérique, où il dormait dans la rue et mangeait dans les poubelles.

 

La suite de mon cauchemar

Tout comme la majorité des jeunes africains de mon âge, mon rêve était d’aller en Amérique. Après avoir dépensé toutes mes économies et traversé les plus grands obstacles liés à ce voyage, je m’attendais enfin au meilleur. Malheureusement la première nuit dans mon pays de rêve a été la plus longue et la plus difficile de mon existence. Ah oui J’avais passé cette nuit à la belle étoile et je mangeais dans les poubelles.

La réalité des faits!

Mon refuge était non loin de l’aéroport. et j’y allais chaque jour espérant rencontrer l’un des miens. Mais je ne trouvais pas de mots pour mieux expliquer le comportement de ces humains, toujours en compétition avec l’aiguille des secondes. Ils défilaient si rapidement à mes yeux, au point de me donner des vertiges. ils marchaient comme des robots branchés et il n’y avait même pas moyen d’insérer un Bonjour.

1. La rencontre avec mon messie

Dieu est grand. Un jour, j’ai vu un jeune garçon traverser la route sur un scooter, avec un sac à dos aux couleurs des effigies de l’Afrique.  Il était pour moi comme un messie et je me suis précipité vers lui. Aussi contaminé par le virus des robots, il roulait très vite, et moi je courais pour ne pas le perdre de vue.

j’ai finalement pu le stopper en disant à haute voix : mon frère,  s’il te plait, j’ai besoin d’aide. Très surpris il s’est retourné, nos regards se sont rencontrés, j’ai vu ce jour la joie de rencontrer son frère.

3. Le retour de mon messie, John.

A la fin de son boulot, nous étions partis dans un fast-food: ces boutiques où on vend des repas rapidement cuisinés. Devinez ce qu’il m’avait offert. Un Hamburger. Et oui. C’était mon tout premier burger dans un box.

Dans nos éclats de commentaires, je lui avais demandé de m’héberger chez lui, sa réponse m’avait coupé le souffle, car il m’avait répondu qu’ils étaient quatre dans une seule chambre et devait d’abord demander l’accord des autres confrères.

2. Huit heures de suspense

Cette joie n’avait duré que quelques minutes seulement. Il était déjà 15 heures et demie. John partait au travail et était en retard, disait-il. Technicien de surface à l’aéroport; il était chargé de nettoyer les toilettes et en avait pour 8 heures de temps.

Nous avions donc fixé un point de repère ou je devrais l’attendre vers minuit. Vous imaginez que j’avais bougé de cet endroit? Bien sûr que NON. j’y étais resté de 16 heures à minuit, car c’était ma seule et unique chance de sortir de cette situation qui perdurait depuis plusieurs jours.

4.  En route pour le domicile de John

Pour nous rendre au domicile de John, nous avons dû emprunter un métro. Ce long train très rapide qui relie plusieurs villes entre elles, et ensuite nous avons emprunté un bus. J’avais constaté que John n’avait payé aucun de ces deux moyens de transport.

Plus d’une heure de trajet, enfin nous étions arrivés vers 2 heures. Le lendemain, je les avais accompagnés jouer au basket-ball dans un parc du quartier et John leur avait fait part de ma situation. Ils avaient accepté de m’héberger à une condition que je paye 100$, soit environ 55 milles francs cfa par mois. Alex, l’un des confrères, avait proposé de me présenter à son patron, le boucher, pour découper et emballer les viandes dans une chambre froide. Et oui, je m’étais rappelé de mon boulot d’ingénieur que j’avais abandonné en Afrique.

Mon rêve est devenu cauchemar…

  • Le regret est tombé sur ma tête

Les mois passaient comme des jours. Et j’avais changé de job plusieurs fois: de boucher, laveur de voiture, promeneur de chien, à agent de sécurité. j’avais été conseillé par l’un de mes patrons de faire des cours d’anglais et jusqu’à ce jour, je trouve que c’était une très bonne idée. Rappelez vous, j’étais venu aux USA avec un visa étudiant mais je n’étais jamais allé à l’université. Naturellement mon visa n’était plus valable. je ne pouvais non plus retourner en Afrique parce que j’avais honte des regards de mon entourage.

  • L’une des pires decisions de ma vie

La seule chose à faire était d’avancer et de trouver un moyen pour être en règle en Amérique. La plus facile à mon avis à cette époque était de me marier avec une noire américaine, ce n’était pas la meilleure idée car j’avais souffert de cette situation. J’étais devenu son domestique. je lavais même ses sous-vêtements et je payais toutes ses factures. Grâce à Dieu, 2 ans après J’avais pu obtenir ma carte de résident permanent. j’avais ainsi obtenu la clé de mon succès.

  • La clé de mon succès

je savais qu’être en Amérique avec tous mes papiers étaient de l’or que je possédais en main. j’avais actualisé mon CV et j’avais eu un boulot dans une société de maintenance d’ascenseur. J’étais le meilleur de mon équipe et j’avais reçu des prix et des bourses. Quelques années plus tard, j’avais créé ma propre entreprise.

A mon avis, il n’y a pas pire que de laisser un boulot décent dans votre pays pour aller souffrir dans un autre pays. Également, ne faites plus confiance à 100% à ces charlatans qui vous promettent Ciel et Terre pour vous faire voyager. C’était Bob votre frère.

Merci à Bob d’avoir partagé son cauchemar et merci également à vous de nous avoir prêté votre attention. Si vous l’avez apprécié: Aimez, Partagez et surtout Abonnez-vous à notre page youtube en deux clics ici www.youtube.com/TonRepere 

Ne l’oubliez pas! Votre Repère se trouve dans TonRepere; La boussole des Africains en Amérique.

 La boussole est entre vos mains!

Que pensez vous de ce témoignage de Bob? Laissez nous un commentaire S’il vous plait..

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